dimanche 16 août 2015

Marineland industrialise le process événementiel

Jon KERSHAW, Directeur animalier de Marineland peut tenter de désinformer de manière caricaturale avec l'aide des médias locaux inondés de la promotion Marineland, que peut-il faire d'autre qu'être la voix de son employeur Bernard Giampaolo, son Directeur et maître d'œuvre de «l'industrialisation du process événementiel de Marineland» ?

Celui-ci pose dés 2008 ses objectifs strictement financiers.



Manque de bol, grâce aux témoins, aux activistes de mieux en mieux documentés et la diffusion virale des informations via l'Internet, la compréhension du public comme les mentalités évoluent.
La feuille de route est sans ambiguité pour ces gens qui n'ont rien à voir avec une quelconque démarche naturaliste.
Il ne s'agit là que d'un business à fort potentiel de croissance et dont les animaux ne sont que des objets et des «attractions» :

Si les mots on encore un sens voici quelques citations :

«industrialiser le process événementiel»
«Sa vocation (Marineland) est de proposer des séjours incluant la visite de Marineland avec des nuitées d'hôtel.»
La rentabilité d'un parc se marie-t-elle avec des activités de recherche et de préservation des espèces?
«Clairement non. Nous dépensons pas loin de 500.000 € par an pour nos activités de recherche et de pédagogie. Le CRC Marineland (Centre de recherche sur les cétacés, ndlr) emploie des chercheurs et des thésards à plein-temps qui mènent leurs propres campagnes en mer. Si une partie des recherches est sponsorisée, nous prenons en charge le reste. Donc oui, cela impacte notre rentabilité... mais finalement, peu importe! On ne peut pas légitimer un parc comme Marineland, le plus gros parc marin en Europe, sans y associer la recherche et la dispense pédagogique. Ce serait une hérésie. A nous de gérer ce parc au mieux pour qu'il reste rentable. »
Légitimer, ou maquiller ?

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