samedi 31 octobre 2015

Kit de manif


8 pages (A4) à télécharger, à assembler et coller vous-même…

Fichier en téléchargement libre d'accès ICI

vendredi 30 octobre 2015

Un peu d'histoire et… quelques questions d'urbanisme (suite)


Les modalités de construction et de développement du Marineland d'Antibes sont depuis des années équivoques (voir ce billet).
Les connaisseurs et amateurs de droit trouveront ICI matière à réflexions supplémentaires et s'ils souhaitent partager leur décryptage, il sont les bienvenus…

jeudi 29 octobre 2015

Les parcs marins vent-debout contre le sens de l'histoire



Les anciens dresseurs des parcs marins nord-américains témoignent.
Dans une vaine tentative d'enrayer la prise de conscience mondiale, l'industrie de l'exploitation et du spectacle cherche à les faire taire et attaque ces Donneurs d'Alerte en Justice.
Ça porte un nom en Amérique du Nord : le SLAPP.

ICI

Traduction automatique LA

 

Le SLAPP ou «poursuite-baillon»

Le SLAPP (Strategic Lawsuit Against Public Participation), expression juridique Nord-Américaine, désigne les «poursuites-baillons» (expression québécoise) que de grosses entreprises développent abusivement contre des mouvements citoyens et des lanceurs d’alerte pour neutraliser leurs activités. Des lois ou projets de lois sont en cours aux Etats-Unis, Australie, Canada pour encadrer ces pratiques qui ont pris de l’ampleur ces dernières années.
En Europe et en France, ce problème, comme celui du lobbying d’intérêts industriels et financiers, est encore assez peu pris en compte.

Qu’est ce que le SLAPP ou poursuite-bâillon ?

L’expression Strategic Lawsuit Against Public Participation renvoie à la notion de poursuites (en justice) stratégiques contre la participation (mobilisation) publique.
Ces «poursuites-bâillons» consistent en procès ou menaces de procès, généralement pour diffamation, atteinte à la réputation de l’entreprise, demandant des dommages et intérêts sans rapport avec les capacités financières des associations concernées à faire face à de telles procédures.
L’objectif est de déstabiliser le mouvement citoyen ou la personne individuelle lanceuse d’alerte, de l’affaiblir en l’obligeant à concentrer ses énergies et ses moyens matériels et humains pour se défendre.
L’entreprise retire parfois sa plainte quand elle estime son adversaire amoindri ou neutralisé.

Les actions de SLAPP ou poursuites-bâillons tendent à se développer dans les sociétés d’économie libérale où l’Etat s’est désengagé de fonctions de régulation, de l’application de lois, etc. ce qui a pour effet d’inciter des organisations non gouvernementales à dénoncer de plus en plus vivement, par des campagnes d’opinion et de plaidoyer, des manquements dans les domaines environnementaux, des droits humains et des défenses des libertés publiques.

Certaines entreprises incriminées réagissent alors de façon disproportionnée. Car les «adversaires» en présence ne sont pas à égalité en terme de moyens financiers et/ou d’accès aux décideurs politiques et aux medias.
L’objectif et l’effet de telles actions est aussi, en amont, d’obliger des associations, des mouvements citoyens, des chercheurs à l’auto-censure à cause des risques financiers et juridiques encourus.
Les SLAPP concernent souvent les mouvements intervenant dans le domaine écologique, mais peuvent viser aussi des medias, des éditeurs…

Face à des abus, certains Etats américains ou le Canada légifèrent (cf. ci-dessous, l’exemple québécois) et des ONG développent une expertise et un soutien aux victimes (cf. ressources en bas de cet article).

En Europe, aucune législation spécifique n’encadre les poursuites-bâillons.
Dans le domaine environnemental, la Convention d’AARHUS de 1998 sur l’accès à l’information, la participation du public au processus décisionnel et l’accès à la justice en matière d’environnement (élaborée par la Commission économique des Nations unies pour l’Europe) constitue un cadre juridique pour protéger le droit des individus et des groupes de participer aux débats sur la question environnementale, mais sans aborder la protection en cas de poursuites judiciaires excessives.

En France, le texte de Loi Grenelle adopté en octobre 2008 ne comporte rien sur ces questions.

Le Rapport Lepage sur la gouvernance écologique proposait dans son chapitre Protéger les lanceurs d’alerte et étendre la liberté d’expression en matière environnementale la mesure suivante :  
S’agissant de personnes morales, syndicats, ONG, leur liberté d’expression devrait également être assurée au regard des incriminations pénales en matière de délits de presse. 
En conséquence, la protection, en ce qui concerne, en particulier, le risque de diffamation devrait être garantie, par la suppression à l’article 35 de la loi de 1881 de la limitation à dix ans des faits susceptibles d’être prouvés (Proposition n° 28).
Source de l'article

mercredi 28 octobre 2015

Prise de conscience du public en Finlande

Le Conseil d’administration du parc Särkänniemi en Finlande a pris la décision de fermer son delphinarium.

Amusement Parc, la compagnie qui gère l’entreprise, envisage de réorienter les activités du site vers d’autres attractions. Il est à la recherche d’un partenaire qui donnerait au Delphinarium une fonction entièrement nouvelle l’année prochaine.
C’est finalement le public des familles qui a eu raison de cet abattoir aquatique

La suite ICI

NunucheLand

Surtout ne rien dire, ne rien voir, ne rien entendre
“Magnifique souvenir !!!”
5 5 étoilesAvis écrit le 26 octobre 201
Parc magnifique, nous l'avons fait 2 fois dont 1 ou j'ai eu la chance de pouvoir être dans le bassin avec un dauphin que j'ai pu caresser, le rêve !
Les spectacles sont superbes (otaries et orques) et très bien orchestrés on en prend pleins la vue !!!
ça m'a fait de la peine de savoir le parc dévasté par les intempéries d'octobre 2015... j'espère qu'ils vont réussir à tout faire pour rétablir tout le désordre que cela a causé...
et à tout ceux qui souhaitent la fermeture du parc qu'ils se taisent parce qu'heureusement qu'il y a de si beaux endroits ou voir de beaux animaux et de magnifiques spectacles !
Visité en octobre 2015

lundi 26 octobre 2015

Marineland et le serpent de mer

J'ai entendu des riverains du Marineland d'Antibes jeter à la figure de ces salops de manifestants l'argument selon lequel la disparition du Parc verrait la destruction 400 emplois, voire même 500 et son cortège de misères.
La préservation de ceci bien sur justifiant cela, sans plus de réflexion… mais ceci est l'autre débat.

Ce serpent de mer à tendance clairement inflationniste se retrouve dans une multitude de commentaires et se développe tranquillement à la suite les articles de Nice-Matin concernant l'opposition au Parc.

Pour revenir à la raison raisonnante, voici de vrais chiffres, pas vraiment difficiles à trouver

Présentation de la société SOC MARINELAND

SOC MARINELAND, société par actions simplifiée est active depuis 46 ans.
Installée à ANTIBES (06600), elle est spécialisée dans le secteur d'activité de la gestion des jardins botaniques et zoologiques et des réserves naturelles.  

Son effectif est compris entre 200 et 299 salariés.


dimanche 25 octobre 2015

Conseil pour devenir PDG du Marineland d'Antibes…

Comment devient-on dirigeant d'une usine à profits comme le Marineland d'Antibes ?
Parce que :
On est biologiste ?
On est zoologiste ?
On est éthologue ?
On est cétologue ?
Non, le bon cursus passe par l'Hotellerie mondialisée

dimanche 18 octobre 2015

Au pays des requins

Marineland perd sa tête.  
Dix jours après les intempéries qui ont dévasté les installations du parc, et trois jours après le décès d’une orque, « la direction du groupe Parques Reunidos [propriétaire du delphinarium] a annoncé le départ de Bernard Giampaolo, directeur général de Marineland », fait-elle savoir dans un communiqué publié ce jeudi 15 octobre. Le directeur de la division zoologique du groupe assurera l’intérim.
Après neuf ans passés au sein de l’espace antibois, Bernard Giampaolo prendra la direction générale du parc d’attractions Mirabilandia (en Italie) à partir du 2 novembre 2015.
Et c’est Jesus Fernandez Moran, directeur de la division zoologique du Groupe Parques Reunidos Europe, qui assurera la direction par intérim de Marineland. «Vétérinaire, Jesus Fernandez Moran est aussi titulaire d’un Master en Administration publique. Il travaille pour des parcs animaliers depuis 1990», précise le groupe. La nomination d’un nouveau directeur général interviendra dans les prochaines semaines ».


La suite ICI

samedi 17 octobre 2015

Marineland : ou l'opacité à tous les étages

Opacité donc confusion, rumeurs, hystérie…

Au lendemain du désastre, Mr Giampaolo, directeur du Marineland d'Antibes, nous affirmait sans ciller que les cétacés du Marineland d’Antibes se portaient bien.
Une semaine plus tard, on apprenait la mort d’une orque causée par une «torsion de l’estomac» sans relation avec la catastrophe évidemment.
Difficile d'escamoter la disparition d’un animal de cette taille.

Quelques jours passent et ce même directeur est viré, enfin… déplacé en Italie.
Une mutation sans relation avec cette crise, évidemment.

Nice-Matin annonçe ensuite que les bassins des orques de Marineland sont pollués aux hydrocarbures.

Cette information provenait de la DDPP

Quelques heures plus tard, FR3 rectifie :

Sophie Béranger-Chervet, directrice départementale de la Protection des Populations, dément avoir déclaré qu'il y a des traces d'hydrocarbures dans le bassin des orques de Marineland, contrairement aux propos qu'on lui impute avoir tenus à l'issue de sa visite hier dans le  parc aquatique d'Antibes.

Interrogée ce vendredi par un de nos journalistes, elle affirme que ses propos tenus jeudi lors de sa visite au Marineland ont été mal interprétés par la presse. Elle nous a déclaré par ailleurs qu'aucune analyse d'eau n'a été d'ailleurs faite ce jeudi dans le bassin des orques par ses services

Correctif tardif, l’annonce ayant été immédiatement relayé par des centaines de journaux, les blogs et sur les réseaux sociaux concernés, déjà chauffés à blanc par la situation supposée des animaux du parc marin.

«Hystérie et désinformation des réseaux» clame le Marineland d’Antibes !

Peut-être ! mais la faute à qui étant donné l’opacité qui prévaut sur les conséquences réelles d’un événement qui ne s’est pourtant pas produit dans un lieu inaccessible à l’autre bout de notre monde.

La DDPP n’a pas analysé l’eau des bassins, soit… mais alors, que sont-il venus faire à Marineland ? prendre le thé avec la Direction peut-être…

Ça n’est pas leur site Web (inexistant sauf erreur) qui nous renseignera en tout cas.
Une grave lacune étant donné la finalité de cet organisme officiel, qui a pour objet la Protection des Population (!)
Pas de site Internet même 1.0 pour dissiper les rumeurs et nous informer sereinement et objectivement.
Faîtes moi signe si vous dénichez plus consistant que ceci à se mettre sous les yeux.

Au passage, c’est le même organisme d’état qui est chargé de vérifier le bon fonctionnement et les pratiques destinée à améliorer le bien-être animal (sic) dans les abattoirs… comme celui d’Alès… que je cite au hasard.

Amélioration du bien-être animal et abattoirs : cette juxtaposition est encore un bel exemple de dissonance cognitive.

Pour révéler ce scandale il aura fallu une opération infiltrée militante et privée  de l’Association L214 pour  publier les vidéos si choquantes et du coup réveiller en sursaut la DDPP qui n’avaient sans doute « pas remarqué » les discrètes (?) fosses mortelles à Co2 construites en béton et avec ascenseur… dont l’usage est pourtant strictement interdit par la loi.

Tout cela n'est guère rassurant… imaginons la gestion de l'information vers les populations lors une crise d'une toute autre ampleur : nucléaire par exemple.

Sur le même sujet :
Marineland : le monde du silence



vendredi 16 octobre 2015

Marineland et la dissonance cognitive

En psychologie sociale, la dissonance cognitive ou distorsion cognitive est la simultanéité de cognitions qui entraînent un inconfort mental en raison de leur caractère inconciliable ; ou l'expérience d'une contradiction entre une cognition et une action. Dans sa théorie de la dissonance cognitive, Leon Festinger étudie les stratégies de réduction de la tension psychologique induite et de maintien de leur cohérence personnelle, y compris des stratégies d'évitement des circonstances identifiées comme source de dissonance.
Paradoxe : ces usines à frics triviales que sont les parc marins ont donc l'indécence de prétendre encore « servir la cause des animaux ».

(…) Des «attaques hystériques» Par ailleurs, Nice-Matin a contacté Mike Riddell, directeur «historique» du parc durant 25 ans. Il monte au créneau pour défendre Marineland et ses équipes. Celui qui avait été débarqué en 2006 évoque des «attaques hystériques» de la part des anti parcs marins et dénonce l'entreprise de désinformation menée selon lui par les activistes. « Ces attaques ne servent pas la cause des animaux ». Ce jeudi, comme nous vous l'annoncions, le directeur du parc a été soudainement muté.(…)
C'est cette même dissonance cognitive qui juxtapose la réalité crue des abattoirs et le concept de bien-être animal

En pleine crise, changement de direction de Marineland

Probablement un effet du hasard (?) : la direction du groupe Parques Reunidos a annoncé ce mercredi le départ de Bernard Giampaolo, directeur général de Marineland. 
Après 9 ans au sein du parc Marineland, Bernard Giampolo, prend la direction générale du parc Mirabilandia à Ravenna en Italie à partir du 2 novembre 2015, succédant à Giovanni Cavalli.

jeudi 15 octobre 2015

Plainte de la FoA (Friends of Animals)

L’association américaine Friends of Animals (FoA) porte plainte auprès du gouvernement français au sujet des morts du Marineland d’Antibes.


13 octobre 2015 – Pour diffusion immédiate

A M. Stéphane Le Foll, Ministre de l’Agriculture, M. le Maire Jean Leonetti , M. le Maire Christian Estrosi et M. Eric Ciotti, Président du Conseil Général des Alpes Maritimes,

Au nom de nos membres internationaux, nous souhaitons déposer formellement une plainte auprès du gouvernement français concernant les maltraitances dont sont victimes les animaux du Marineland d’Antibes. dix jours après la tempête meurtrière qui a ravagé le sud-est de la France, tuant vingt personnes et un nombre incalculable d’animaux, nous sommes tristes et outragés d’apprendre la mort de Valentin, une orque qui a perdu son combat pour survivre dans un enclos étroit, inhumain et rempli de boue.

Après la tempête, les seules informations obtenues sur les prisonniers de Marineland – ceux qui sont morts et ceux qui ont survécu – nous proviennent uniquement du personnel supposé être responsable de leur bien-être.

A notre connaissance, personne dans la communauté de la protection animale, pas même les experts en animaux marins, n’a été autorisé à participer aux efforts de sauvetage. Les communiqués de la direction de Marineland étaient vagues et relevaient de la propagande. Il y a là un black-out sur les informations et une transparence nulle sur l’état des animaux concernés.

Un enquêteur a été dépêché sur les lieux et a constaté une scène de dévastation totale, avec de nombreux animaux manquants. Un employé a reçu l’ordre formel de ne pas dire un mot sur les morts. Nous comprenons que le « zoo familial » d’animaux terrestres a été complètement balayé. Les images que Marineland n’a pas pu cacher montre la réalité – il n’y a aucun sauvetage, uniquement une mise en scène. Il n’y avait aucun plan d’action. Il n’y avait aucune préparation en cas d’urgence.

Ceci est une catastrophe et un scandale.

“Il apparaît qu’ils ont affamé les animaux à mort sans aucune intervention » a déclaré Priscilla Feral, présidente de Friends of Animals, « Ce sont tous des criminels et des sadiques par leur négligence ».

Malgré tous les efforts laborieux de la direction de Marineland pour cacher la vérité, il est fort heureusement impossible de cacher un animal géant tel qu’une orque. Valentin n’est pas mort de vieillesse. Il est mort parce qu’il a été gardé en captivité et qu’il n’a eu aucun moyen de s’échapper. Nous avons tous vu les vidéos et les photos prises par des drones des enclos remplis de boue, une situation mortelle pour tous les animaux qui ont eu l’infortune d’être captifs à cet endroit. La tragédie des animaux marins qui ont succombé et de ceux qui ont à peine survécu est qu’ils n’étaient qu’à quelques mètres de leur habitat naturel, la mer, sans pouvoir y accéder.

Non seulement les animaux de Marineland sont morts en captivité, mais ils sont morts en raison même de cette captivité. Marineland doit en être considéré comme responsable.

Alors que nous célébrons la décision sage de la Commission Côtière de Californie stipulant l’interdiction du programme de reproduction d’orques à SeaWorld et des restrictions sur le transport d’orques, nous demandons au gouvernement français de prendre une position déterminante et de fermer le Marineland d’Antibes. Les zoos marins ne sont pas éducatifs, ne fournissent aucun service public et servent uniquement les gens qui en tirent un profit personnel. Les animaux sauvages doivent rester dans leur habitat naturel et si, en raison de leur captivité prolongée, ils ne peuvent pas revenir à la vie sauvage, des arrangements doivent être trouver pour leur permettre de vivre leur vie dans des sanctuaires à but non lucratif.

Nous demandons une enquête indépendante sur ce qui s’est passé à Marineland, avec une divulgation publique de ses résultats :

• Y avait-il des générateurs, combien et qu’est-ce qui a été fait pour qu’ils fonctionnent ?
• A quel moment pendant la tempête les sauveteurs sont-ils arrivés pour sauver les animaux et s’agissait-il d’employés de Marineland ou de personnel extérieur ? Les services municipaux d’urgence ont-ils été appelés à l’aide ?
• Combien de propositions d’aide d’organisations de protection animale ont-elles étaient reçues et combien ont-elles été rejetées ?
• Existait-il un plan en cas de désastre et si oui, pourquoi a-t-il échoué ?
• Combien d’animaux sont-ils morts et de quelles espèces ? Combien ont-ils été blessés ? Un rapport complet incluant des informations vétérinaires et les résultats des nécropsies doit être rendu public.
• Pourquoi a-t-il fallu dix jours pleins pour rendre les enclos à nouveau habitables ?
• Est-ce que Marineland va être autorisé à acheter et remplacer les animaux morts et est-ce que des assurances vont financer les achats de nouveaux animaux ?
• Est-ce que Marineland va recevoir une aide financière ou technique aux frais des contribuables ? Est-ce que le gouvernement français subventionne à quelque niveau que ce soit les coûts des dégâts et de la reconstruction ?
• Qu’est-il arrivé au troisième ours polaire ?

Nous accusons Marineland de négligence criminelle, résultant en souffrance et mort d’animaux en sa « protection ». La France a récemment modifié la loi pour accorder aux animaux un statut d’être sensible, il est temps de vérifier ce que cela implique devant un tribunal. La loi doit être appliquée. Il ne s’agit pas là de simples mots à lancer en l’air par des politiciens ambitieux – si les animaux sont des êtres sensibles, alors, légalement, le gouvernement de la France doit veiller à ce qu’ils soient traités comme tels.

Au nom de nos membres et, plus important, au nom des animaux que nous avons pour mission de protéger, nous demandons que des actions soient menées pour empêcher Marineland de continuer son activité inhumaine et que les animaux survivants soient envoyés à des sanctuaires.

Il y a, de façon tragique, seulement une conséquence positive de la tempête qui a dévasté la prison pour animaux nommée Marineland : les animaux qui sont morts là dans la boue ne seront plus jamais obligés de réaliser des tours stupides pour de la nourriture afin de distraire des spectateurs non avertis et en manque grave d’empathie. Ces animaux sont enfin libres.

Sincèrement,

Carole Raphaelle Davis, directrice de campagnes, Europe, Friends of Animals

Pour nous aider : contacter l’ambassade de France
Washington, D.C. info@ambafrance-us.org
Tel: +1 202 944 6000
Dites-leur de libérer les prisonniers de l’avidité à Antibes.

http://www.friendsofanimals.org/news/2015/october/foa-files-complaint-french-government-over-marineland-deaths

dimanche 11 octobre 2015

Les delphinariums, c’est fini, M. Giampaolo !

Le directeur du Marineland d’Antibes écrit une lettre d’une grande urbanité et d’une exquise politesse, teintée d’une pointe d’ironie, à son ex-employé senior-trainer John J. Hargrove.

ICI

vendredi 9 octobre 2015

L’ex-dresseur John Hargrove écrit au Marineland d’Antibes !

Monsieur Giampaolo,
Cela me brise le coeur de savoir que Valentin, Inouk, Wikie et les autres orques du Marineland que j’ai prises en charge et que j’ai tant aimées soient aujourd’hui en grave danger.
De façon incroyable, la qualité de l’eau horrible dans les bassins des orques n’est pas tellement pire aujourd’hui que lorsque j’étais entraîneur chez vous. Le système de filtration substandard était mal équipé pour gérer le volume d’eau et pour bloquer les déchets organiques, à cette époque où 7 orques y vivaient encore. (…)

La suite ICI