mercredi 2 décembre 2015

Triste farce…

Madame Sophie Beranger Chervet est Directrice en charge de la Direction départementale de la protection des populations (DDPP) - Alpes-Maritimes.

Nice-Matin relayait ses propos le 15 octobre 2015
« Sophie Béranger-Chervet, évoque la présence d'hydrocarbures venus des villas environnantes (1), dans les bassins des orques.
 Une vague chargée de matières polluantes
« Le soir des inondations, le bassin a été submergé par une vague.
Elle était chargée de matières polluantes, vraisemblablement du gasoil, qui venait d’on ne sait où.
Peut-être des villas environnantes
», précise-t-elle.
Elle évoque la qualité de l'eau du bassin comme un
« point noir ».
De quoi mettre en danger la santé des orques?
- « A priori, non ».
Les propos de la Directrice sont démentis dès le 16 octobre.

Dans ce sujet d'une minute traité par M6, (2) cette même Directrice chargée de la PROTECTION DES POPULATIONS (!) tiens devant la caméra des propos d'une vacuité abyssale à peine dignes d'un stagiaire démotivé :
« Je trouve que c'est pas correct de jouer de la détresse des gens à ce moment là et des animaux aussi pour dire que, euh… y sont pas biens… oui tout le monde est pas bien dans le département après les intempéries qu'on a eu… c'est collectif et jouer avec ça c'est dangereux »

Vide de contenu, vide de sens.

Ça fait peur, non ?
Le cahier des charges étant la Protection des Populations, et constatant ici le niveau de réflexion : pauvre de nous !!!!, il y aura visiblement grand intérêt à ne compter que sur nos propres ressources en cas de pépin grave et de rupture de la normalité… comme on dit pudiquement !

Attente amusée ou angoissée (?) 

Nous attendons avec une impatience gourmande les justifications bredouillantes (et surtout les omissions) de ce même Organisme d'Etat qui ne vont pas manquer d'accompagner la réouverture du Marineland, compte tenu de la situation à risque pour les humains sur ce site inondable.

Quant au sort des animaux… il ne faudrait pas trop leur en demander, c'est clairement hors du champ de leur conscience.
Rupture de normalité
 ••••••••••••

(1) NDLR :
à 800 mètres de Marineland, j'ai personnellement constaté l'arrachage de la cuve à mazout d'une villa, emportée par l'inondation.
(2) Au sujet des « robinets à images » et du (mauvais) traitement de ce qu'on ose encore appeler l'information sur M6 et ailleurs, on lira avec intérêt cet article.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire