samedi 20 février 2016

Les Reines de la Connerie ou… la banalité du Mal ?



Une pauvre fille (Cristina Cordula) tout de même consacrée Papesse dans son domaine de compétence de l'insignifiance télévisuelle au service des instincts inavouables, est en train de faire les frais de l'usage inconsidéré d'armes de destruction massive à l'aspect pourtant anodin (un micro devant une caméra) appuyée d’une peau de banane glissée sous le pied par un « animateur » bien vicelard (Morandini).

Réaction en chaîne : les retombées immédiates sur les réseaux sociaux sont en train de lui tanner… le cuir et d'éduquer la bécasse aux réalités de cette charmante industrie de la peau de bestioles d'élevages « Origin Assured », hein !!!

Ça apprendra au volatile cathodique à mieux employer son statut d'espèce auto-proclamée dominante, supérieure, également prédatrice suprême et invasive largement bien plus performante que les rats et sauterelles confondus.

Pour sa défense (tout humain, même crétin a droit à une défense), on ne manquera pas de constater qu'une bonne partie des Torquemada qui alimentent le bûcher, ne ressentiront pas de contradiction au fait de remplir le jour même leur chariot de supermarché de steacks hachés ovales ou rectangulaires, soigneusement désincarnés par le marketing, et de côtelettes appartenant encore les jours précédents à de mignons agneaux. Ces derniers avaient pourtant échappé vaillamment aux crocs de ces saletés de loups féroces qui nous disputent indûment nos campagnes avec leur horde sournoise de 250 individus environ répartis sur l'ensemble du territoire.

Des loups qu'il s'agit d'ailleurs non pas de tuer, massacrer, exterminer, zigouiller mais de « traiter » par un arrêté administratif de « destruction », au même titre qu'une machine à laver usagée ou de n'importe quel objet hors-service et encombrant.

Pas de sensiblerie, les humains d'ailleurs ne sont-ils pas eux-mêmes largement excédentaires ? (Me rappeler de demander à Cristina).

Entracte : Twilight Zone pour se détendre :
Comment servir l’homme (part 1)
Comment servir l’homme (part 2)

Dans la même suite d'absence d'un début de commencement d'interrogation, quel est le problème à flinguer n'importe quel être vivant pourvu qu'il ne soit pas « en voie de disparition » (autre post-it à coller sur le bac à viandes du frigo de Cristina).

Il faut le rappeler, la côtelette d'agneau sous son blister, le loup à détruire, ou l'orque clown « optimisateur de process événementiel » dans son bassin ne sont que des objets, pas plus que des machines…
Salaud de Descartes !

Cette anecdote affligeante sous tous ses aspects, est révélatrice de la perversité des médias au service de la crétinerie ordinaire et de son corollaire : le manque d'informations et de réflexion, le tout débouchant sur un lynchage plutôt malsain mais cohérent finalement avec le tout.

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