mardi 26 avril 2016

Les contorsionnistes…

 

…ou des luxations à vos risques et périls.


Le compte-rendu du Conseil Municipal de la ville d'Antibes se fait attendre.
On serait pourtant curieux d'en prendre connaissance étant donné ce hors d'œuvre de la Conseillère Municipale Cécile Dumas déjà rapporté ICI

Le secteur de la plaine « réceptacle » de la Brague serait désormais classé ZONE ROUGE.

Avec l'agilité et la souplesse propres aux grands artistes, la responsabilité du risque a été transférée à Météo France en charge des Alertes Oranges déclenchant les procédures d'évacuation des zones exposées.

On n'évacuera pas les campings… interdiction leur étant faite pour eux d’ouvrir à nouveau.

Marineland passe au travers des vagues (je n’ai pas pu résister au douteux jeu de mots) malgré ses constructions illégales, les recours sans-suites ici comme LA et les petits arrangements entre amis (Apprécier dans ce même article la fin du chapitre - 2011 / 28 avril -)

Le statut de Zone Rouge implique une série de mesures obligatoires comme la fermeture de certaines routes en cas de « péril » imminent, on aimerait connaître ce plan de fermeture en cas d'orage (déviations ? acheminement des Secours ?...), les contorsions qu'il va nécessiter risquent d'être très acrobatiques et la mise en application surréaliste.

dimanche 24 avril 2016

Direct8 dans le mur / Billet invité / par Isa Van der Wende

« Ce dont ces animaux ont besoin, c'est de notre absence* »

(* Citation adaptée de Jurassic Parc N° 2 - Le monde perdu) quand ce film se conclut sur une interview télévisée de John Hammond, qui demande instamment à ce que les îles deviennent des réserves naturelles pour les dinosaures et que l'homme ne cherche plus à y intervenir).

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La Trash TV dans ses œuvres…  « Au cœur de Marineland » ?

Consternant !

Déjà, la bande-annonce de ce manifeste publi-reportage à la gloire de cet immonde bagne pseudo-marin à but lucratif qu’est le Marineland d’Antibes était à vomir.

Le déballage complet du paquet promotionnel « à une heure de grande écoute » fait cette fois l’effet d’une purge. 

Cette désinformation odieuse n'est pas à l'honneur d'une chaîne responsable, en matraquant un message à retombées publicitaires où sont soigneusement occultés maltraitance, surmortalité et abus divers sur des animaux confinés dans des bocaux, par des commerciaux sans scrupules pour des voyeurs ignorants, confiés à des incompétents sans autre formation qu’«interne » de l’un à l’autre

Les bêtises débitées sans sourciller ne laissent aucun doute quant aux lacunes des « soigneurs ».

Le calamiteux « sauvetage » d’une « mouette » (en fait un goéland), manipulée en dépit du bon sens devant les caméras, est à l’instar de l’improvisation continuelle et de l’amateurisme joyeux.

La « réadaptation » de tortues « à la vie marine » à laquelle on les a empêchées de s’adapter seules à l’origine, pour en relâcher trois qui ne risquent pas de repeupler la Méditerranée ni revenir pondre « sur leur plage de naissance », laisse pantois sur la pertinence de cet « exploit » inepte.

Les « relations » vantées mais douteuses, ne satisfont que les humains. 

Ces animaux sauvages n'ont pas demandé à être là, n'ont rien à y faire et encore moins y faire les clowns ni les trophées photo au mépris avoué de leur santé : les océans n'ont rien à voir avec de la mer(de) en boîte.


En ce qui concerne les cétacés, la chaîne Direct 8 (D8, du Groupe Canal+), pourrait respecter son public, à défaut de respecter les animaux, en ne faisant pas miroiter cette archaïque et immonde exploitation, voire en diffusant Blackfish, l'envers du décor à paillettes et la souffrance des orques captives, ainsi que le reportage The Cove (La baie de la honte) où les massacres de dauphins sauvages à Taiji au Japon alimentent en esclaves les parcs marins pour « faire plaisir » à un « public » friand de leurs acrobaties forcées et en mal de pelotages, de par le monde, dont D8 fait l'apologie dans ce programme.

Les documentaires sur les ours polaires, otaries, manchots, en milieu naturel (la banquise et les eaux glacées !) ne manquent pas non plus...

D8, en cautionnant Marineland, vous normalisez tout un système atroce de racket sur la vie sauvage, sa maltraitance et sa mort, indigne d'un monde qui se prétend civilisé.

Mais vous aurez peut-être bientôt, qui sait, matière à diffuser le reportage d'une noyade de masse, par nouvelle inondation dévastatrice ou séisme qui aura brisé les vitres des bassin(e)s des cétacés et requins.

L'on comprendrait sans doute enfin mais un peu tard, que jalouser le monde marin n'a pas que des « bons côtés » pour les sorties familiales, et que l'argent n'achète pas tout.

Isabelle Van der Wende

Réactions médias :
30 millions d'amis
TéléStar

19 mai 2016 : mise à jour importante
Black Fish sera diffusé à nouveau sur la chaîne européenne ARTE cet été 2016 (2 juillet) 

02 juillet 2016 : mise à jour.
Le REPLAY de BLACKFISH, diffusé le 2 juillet en prime-time, est disponible jusqu'au 10 Juillet sur le site d'Arte.

Si tout le monde ou presque maintenant a entendu parler de Blackfish, vous ne connaissez peut-être pas celui-ci qui vous éclairera encore un peu plus : 

A fall from freedom
Citation : 
«Ce spectacle n'est qu'une démonstration de domination,
il nous enseigne que la domination
est bonne, juste et qu'elle fonctionne ». 

 

mardi 19 avril 2016

La promotion de l'ignorance ?


Avec un marketing direct et assidu en direction des enfants, une propagande dédiée au formatage précoce, la prise en otage des parents par leurs enfants ainsi spécifiquement ciblés, Marineland est souvent une destination pour les sorties scolaires (en cours ou en fin d'année).

dimanche 17 avril 2016

Marineland et l'uchronie* Nice-Matin


*Uchronie :
nom féminin (du grec ou, non, et khronos, temps)
Reconstruction fictive de l'histoire, relatant les faits tels qu'ils auraient pu se produire.


Utopie réaliste ?
Aujourd'hui, il est grand temps que la ligne éditoriale de Nice-Matin se remette en question concernant sa manière d'aborder l'analyse de la réalité objective de l'intolérable vie carcérale des cétacés et des ours polaires dans le Parc Marin azuréen, comme plus généralement sur l'exploitation commerciale de la faune sauvage exotique qui y est faite.

Depuis des années, on assiste à la reprise systématique quasi in-extenso des arguments de vente du Service de Presse de Marineland dans les colonnes du quotidien régional.
S’y ajoutent les placards publi-rédactionnels purs et simples et autres pages entières de publicité, quand ce n’est pas de la désinformation sponsorisée sur l'Internet.

Le choix des mots 

« Quand les Anti-Marineland harcèlent Castorama »

titre le journal le 15 avril pour signaler l'arrêt d'une opération de co-branding Castorama / Marineland annulée par Castorama en 48 heures.
Définition :
Harceler : Soumettre quelqu'un à des demandes, des critiques, des réclamations continuelles
Compte tenu des déclarations de l'enseigne rapportés par ce même journal dans le même article :
« Soudainement, nous avons reçu un tas d’alertes sur la maltraitance des animaux.
Alors nous avons retiré les affiches qui étaient en place depuis quelques jours »
…le titre de Nice-Matin aurait pu (du ?) être :

« Quand les Anti-Marineland informent Castorama »

ou encore, (idéalisons le rédacteur !) 

« Quand les Anti-Marineland alertent Castorama »

Aujourd'hui 17 avril, le score de la manifestation s'élèverait - toujours selon le quotidien régional - à 70 manifestants.
Un chiffre très nettement sous-évalué et que je fixerais pour ma part autour de 200 personnes contre les 104 modestement annoncés par les organisateurs.


Les rédacteurs de la PQR ne tempèrent légèrement leurs enthousiasmes pour Marineland que depuis le déchaînement de l’opinion et de la presse (inter)nationale contre les parc marins.
Mais c'est manifestement très douloureux.
Une tonalité rédactionnelle systématique qui par ailleurs n’a pu que rendre sans cesse plus criant le conflit d'intérêt jouant au détriment d'une véritable information du public.

Il est choquant que Nice-Matin ne soit qu'une simple caricature de propagande comme la parution du 18 mars 2016 clamant en première page  « La renaissance » du Parc.


Un choix de manchette tout sauf innocent et dont la définition indiquée par le Larousse est la suivante : 

« Mouvement de rénovation culturelle et artistique » 

… sans rire ?
et les pages suivantes sont à l'avenant.


Un point de non retour a été atteint le 28 mars, dans l’article « le meilleur du pire » du rubricard Lionel Paoli au ton scandaleusement léger et méprisant à l'encontre de l'ensemble comme de chacun(e) des opposant(e)s à cette industrie du spectacle de nature archaïque.

Ce papier condescendant et truffé de sous-entendus nauséabonds ne pouvait rester sans réponse.
Celle-ci a été formulée vertement sur Stop-Marineland au grand mécontentement de son auteur, surpris de devoir assumer publiquement ses propos approximatifs diffusés pourtant à environ 300 000 exemplaires.
Manipulation Marineland a largement développé en détail et avec une précision chirurgicale le dérapage du journaliste.

mardi 12 avril 2016

Règles d'urbanisme : cause toujours…

Conseil Municipal d’Antibes, séance du vendredi 5 février 2016

00-0 - MOTION PROPOSEE PAR LE GROUPE « FRONT DE GAUCHE » SUR LES INTEMPERIES DU 3 OCTOBRE 2015 ET LEURS CONSEQUENCES

Le Groupe « Front de Gauche » a déposé la motion suivante :
Aujourd'hui, des centaines de nos concitoyens continuent de subir les conséquences des intempéries du 3 octobre 2015.
Certains n'ont toujours pas repris possession de leur logement, de leur emploi ou de leur entreprise.
Les ravages causés sur l'ensemble du bassin versant de la Brague et ses affluents doivent nous interpeller sur l'urbanisation de ces trente dernières années et nous alerter sur les projets à venir.

Par ailleurs, une enquête a été diligentée par la préfecture des Alpes-Maritimes et j'ai appris, dans la presse, que des procès-verbaux pour infraction au Code de l'urbanisme ont été dressés avant la catastrophe, tout au long de la Brague et de ses affluents, par les services de la commune qui ont fait leur travail.
Comment accepter que ces 42 PV n'aient pas été suivis ou entendus par la justice ?
Je fais abstraction de ceux délivrés par la commune de Biot qui ont subi le même sort !
Pour toutes ces raisons et la transparence que vous revendiquez régulièrement, je vous demande de proposer la création d'une commission ad'hoc pour examiner les résultats de l'enquête préfectorale, les procès-verbaux qui n'ont pas été pris en compte par la justice et classés sans suite, et pour travailler aux solutions possibles afin de réduire les conséquences des intempéries qui ne manqueront pas de se reproduire.

CONSIDÉRANT l’importance de la Séparation des pouvoirs, et de distinguer pouvoirs du Maire, pouvoirs du Préfet et pouvoirs du Procureur de la République,
CONSIDÉRANT que les intempéries des 3 et 4 octobre ont durement frappé la Ville, notamment dans sa partie Est,
CONSIDÉRANT la nécessité de distinguer ce qui relève d’infractions au PPRI, PV dressés par le service eaux pluviales, de ce qui relève d’infractions aux règles de l’urbanisme, tous PV dressés par les services de l’Urbanisme, les contrôles, dans un cas comme dans l’autre, étant toujours effectués avec beaucoup de rigueur,
CONSIDÉRANT que le fait que des PV soient classés sans suite, souvent en considération de la prescription de l’action publique, ne signifie ni qu’ils aient échappé à la Justice, ni qu’ils aient tous été classés sans suite,
CONSIDÉRANT en revanche que l’intégralité des PV dressés a été transmis au Procureur de la République,
CONSIDÉRANT ainsi que sur les 103 procès-verbaux d’Urbanisme dressés depuis 2001 sur le secteur de la brague, 18 ont donné lieu à un jugement, 44 sont pendants devant le TGI, 11 ont été classés sans suite, suite à régularisation, 30 ayant été classés sans suite,
CONSIDÉRANT en tout état de cause, que les services municipaux, la DDTM, le Préfet - saisi pour bénéficier sur ces questions sensibles (dont celle de la reconstruction) d’un appui technique et réglementaire - et le Procureur - qui, dans un courrier du 22.01, a souhaité un contrôle généralisé de la zone - sont actuellement en relation étroite pour diligenter une deuxième campagne de vérification au titre du code de l’urbanisme et du PPRI,
CONSIDÉRANT dès lors que si le devoir du Maire est d’exécuter les décisions prises, d’assurer la plus grande transparence, de porter secours à autrui, de diffuser une cartographie claire permettant de distinguer ce qui est interdit de ce qui ne l’est pas, de clarifier les situations confuses, il appartient à l’Etat et à la Justice seuls de s’emparer de la question soulevée avec le concours de la collectivité,

Le Conseil municipal, après en avoir délibéré, à la majorité par 41 voix POUR sur 49
(5 abstentions : M. CORNEC, Mme CHEVALIER, M. TIVOLI, M. GERIOS, M. LO FARO 
 et 3 contre : Mme MURATORE, M. AUBRY, Mme DUMAS)

a REJETÉ la motion proposée par le Groupe « Front de Gauche » concernant les intempéries du 3 octobre 2015 et leurs conséquences.

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Intervention de Cécile Dumas le 17 mars 2016 (Conseillère Municipale d'Antibes) 

(…) Marineland, une convention de déversement devait être signée en 2011.
Cela n’a pas été le cas ?
Est-ce que cette convention est maintenant signée?
Que contient-elle?
Pourrions-nous être informés ?
(…)
Qu'est-ce qu'une Convention de déversement ? ICI

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Gestion des eaux pluviales et des risques d’inondation.
Expérience de la commune d’Antibes
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Sur le même sujet : le Blog de Gérard PIEL

  
 




mercredi 6 avril 2016

Marineland : la vérité, rien que la vérité


Il y a quelque jours, je m'insurgeais contre la légèreté coupable et baclée, le vide abyssal et les sous-entendus pernicieux de l'article commis par un journaliste de Nice-Matin.
Ce petit pamphlet sournois venait clore la couverture par le quotidien de la réouverture de Marineland Antibes.

Aujourd'hui, d'implacable façon, le Blog Manipulation Marineland, tout aussi heurté que j'en étais furieux interpelle longuement ce même journaliste, monsieur Lionel Paoli.

Gageons que le Rédacteur en Chef du quotidien régional accordera à cette lettre ouverte la place qu'il lui doit dans les colonnes du journal.
Un droit de réponse qu'il doit d'ailleurs à l'ensemble des opposants aux Parcs Marins.

samedi 2 avril 2016

Lionel Paoli ou la fin du journalisme



De nombreux évènements marquent ce début de mois d'avril 2016.

La réouverture de Marineland suivie de manifestations remarquées suscite des débats de qualité variable mais désormais audibles. 

SeaShepherd et Paul Watson entrent en lice en tenant une conférence de presse à Cannes et en déposant une Citation à Comparaître contre Marineland pour maltraitance et pollution volontaire, renforce de sa puissance de feu les actions déjà engagées par les Associations (C'est Assez ! • Le Réseau cétacés • Aspas)

L'association PETA est invitée sur Canal+ 

L214 pose les questions fondamentales de notre rapport à l'animalité et ses videos clandestines infernales qui font trembler d'une indignation tardive le Ministre de l'Agriculture. (il aura fallu 3 scandales pour réveiller en sursaut cet ami du lobby de l'agro-industrie)

Sur France Inter, Guillaume Meurice nous amuse cruellement de l'incompétence ahurie et ahurissante du nouveau directeur du Parc Marin monsieur Palu.

Sur France2, Frederic Taddei organise un débat contradictoire intelligent sur le thème de « La souffrance animale et les rapports entre les hommes et les animaux »

Le magazine Society quant à lui publie un état des lieux de 4 pages synthétisant assez clairement la problématique existentielle de Marineland.

Le blog Manipulation Marineland analyse très exhaustivement les dossiers et produit une multitude d'éléments de réponses documentées sur les questions que « l'honnête homme » ou femme peuvent se poser sur le Parc et ses animaux.
La liste de publications et de contributeurs sérieux est longue… qu'ils me pardonnent de ne pas tous les citer.

Lorsque !

Lorsque sorti du fond de son terrier un employé du clientélisme azuréen accouche laborieusement du pire dans Nice-Matin en date du 28 mars dans l'articulet suivant :

Le meilleur du pire de l'actualité de la semaine

28 mars : Marineland coupable… forcément coupable ?
Faut-il crucifier Marineland ?
La question est posée très sérieusement sur les réseaux sociaux.
Depuis les inondations d'octobre, le parc marin est - sans jeu de mot - traîné dans la boue.
Les animaux seraient maltraités, affamés, drogués.
«Libérez les cétacés» ordonnent, poing levé des militants convaincus par leurs propres certitudes.
Les soigneurs ? des bourreaux.
Les vétérinaires ? Les dignes héritiers de Gœbbels.
La direction ? Des financiers qui ne voient pas plus loin que le bout de leur portefeuille.
Au final, sans préjuger de la pertinence de ses arguments - Honnêtement qui peut savoir ? - La violence des attaques fait froid dans le dos.
Tout comme les partis-pris qui les orientent : les manifestants défendent les cétacés mais occultent les ours polaires « transplantés » sur la Côte d'Azur.
Ils ciblent le parc sans un mot pour les milliers de zoos où, depuis trois siècles, les animaux sont mis en cage.
Ces indignations sélectives rendent les motivations des anti Marineland suspectes.
Alors même si la cause animale est dans l’air du temps, même s’il est bien vu de défendre bec et ongle les bêtes innocentes parquées par les « prédateurs » humains, il est peut-être sage de ne pas hurler avec les loups et urgent d’attendre.

Lionel Paoli
lpaoli@nicematin.fr


Merci a Enzo T. d’avoir « fixé» pour la postérité le document incroyable

Chaque terme de la rhétorique moisie de ce « journaliste » ne vise qu'a produire des sous-entendus tendancieux.
Il survole et ne développe jamais le propos au fond et ne met à aucun moment la moindre information construite en perspective : à « Faut-il crucifier », « ordonnent, poing levé » « convaincus par leurs propres certitudes » il ne manquait en effet qu’évoquer « Gœbbels », et il a osé le commettre… son point Godwin.
Convoquer Hitler aurait avantageusement complété la mise en scène de ce décor fétide.
Pourquoi pas quand on veut laisser entendre (mais bien sûr sans jamais le dire explicitement) que ce mouvement d’indignation serait de nature fasciste, voire fanatique religieuse façon croisade (autant surfer avec démagogie sur l’actualité quand les références pertinentes manquent).

« convaincus par leurs propres certitudes. »

Des certitudes et non des croyances comme laisse à penser la formulation sournoise de monsieur Paoli. 
Des constats rationnels qui s’appuient sur nombre de témoignages de terrain et une multitude de travaux scientifiques qu’il aurait pourtant pour devoir « sacré » de consulter.

« La violence des attaques fait froid dans le dos. »  

Dénoncer la « violence » est certes à la mode étant donné la douloureuse actualité, mais reconnaître que la manifestation pacifique s’est effectivement déroulée sans heurts, sans dégradations et sans atteinte physique, aurait nui aux insinuations fielleuses précédentes cherchant à discréditer les militants.

« Tout comme les partis-pris qui les orientent  »

C’est celui qui le dit qui y est !

On attend donc la suite… mais nous restons sur notre faim quand Mr Paoli - sans comprendre sans doute le sens des mots qu'il emploie - déclare benoîtement  :  

« sans préjuger de la pertinence de ces arguments »  

Un comble quand il ne fait que cela : préjuger.

« Honnêtement qui peut savoir ? »

Eh bien pour répondre à cette question idiote il faudrait précisément que même le pousse-crayon se mette au travail, enquête pour renseigner ses lecteurs, c'est là sa mission, quand bien même l'objectivité est un Graal inaccessible.
Monsieur Paoli : informez a minima « honnêtement ».
Pour cela il vous faut étudier le dossier plutôt que de faire le pisse-copie ignare de bas étage.

«Ils ciblent le parc sans un mot pour les milliers de zoos»

Pitoyable méthode éculée de diversion, vous auriez pu ajouter que les militants ne traitent pas non plus de la faim dans le monde, de la guerre en Syrie, des réfugiés, des attentats de Paris et de Bruxelles et des ratons-laveurs…

« mais occultent les ours polaires « transplantés »

C'est tellement imbécile et falsificateur que les mots nous manquent.

En prenant connaissance des photos et vidéos de la dernière manifestation, à défaut de « couvrir » l’événement devant la machine à café de Nice-Matin,  monsieur Paoli mesurerait mieux son erreur ou bien plus grave sa FAUTE.
C’est le rejet global de la captivité de la faune sauvage dans l’enceinte du Parc qui a été revendiquée et illustrée, idem sur « les Réseaux Sociaux » évoqués avec mépris et condescendance.

Les faits sont têtus : depuis son ouverture, Marineland axe son marketing sur la présence de cétacés, et plus encore sur la détention d’orques, dont toutes les études scientifiques et les observations en milieu naturel prouvent l’indécence (sans même « préjuger » de leur bien-être).
 
Quant aux guillemets de « transplantés » que signifient-ils ? On n’en saura pas plus car Monsieur Paoli n’a rien à dire.
Prétendrait-il qu’il se raconte sur la banquise que rien ne vaut la Rivera pour l’épanouissement de l’ours polaire et que ceux-ci réservent leur place pour le Grand Réchauffement ?

« ne pas hurler avec les loups et urgent d’attendre »

Attendre quoi ? Mr Paoli n’en a pas la moindre idée. 
Peut-être l’aboutissement des plaintes solidement étayées par quatre Associations représentant les milliers de personnes se sentant concernées et qu'il méprise ?

« Hurler avec les loups »… il n’y aura bientôt plus de ces sales bêtes dans les Alpes-Maritimes pour pousser le moindre cri sous la lune, avec la permissivité d’un ministère conjuguée à la complaisance d’élus décidés à décimer la faune sauvage qui prétendûment dérange quelques intérêts corporatistes, tout en soutenant l’exploitation « jusqu'à l'os » des animaux captifs.

L’absence d’éthique professionnelle, c’est bien ce que reflète ce « journalisme » de caniveau.

Pauvre homme et pauvre PQR… on ne se demande plus du coup pourquoi ce secteur de la presse est en crise.
Servie de la sorte par Mr Paoli, on pourra désormais d'ailleurs supprimer le «R» de l'acronyme PQ… R (Presse Quotidienne Régionale) pour qu'elle corresponde davantage à sa fonction naturelle.

Lisez la Charte des Journalistes et même apprenez-la Monsieur Paoli…  
C'est l’honneur d’une profession.
Ça a dû vous échapper. 
(Colonne de droite à suivre avec votre doigt)

Ne me remerciez pas, c'est gratuit .

Groupes de dangereux activistes en action lors de la manif du 27/03/2016.
Photos prises au péril de sa vie par Isabelle van der Wende
qui a également contribué à la rédaction de cet article.