samedi 21 mai 2016

Mutualisation des ressources


Nouvelles rubrique évolutive, ci-contre, colonne de droite  ================>
« RESSOURCES / DOCUMENTATION » regroupant les documents papiers ayant un rapport avec l'objet du site.
Cette base de connaissance partagée et contributive n'est pas exhaustive et chaque lecteur peut l'enrichir des documents qu'il estime pertinents.
Critère technique de l'image pour préserver la lisibilité des textes :
scanner le document en 150 dpi minimum
Envoyez les documents à l'adresse MaxBerthy@gmail.com

vendredi 20 mai 2016

Météo de Parking


Marineland, 20 mai 2016, 14:00

 

il fait un temps superbe sur le parking du Marineland d'Antibes… pourvu que ça dure.
Pas un mirage ce désert de bitume, mais la vraie réalité, de celle qui peut même être ponctuée parfois d'orages de catégorie « biblique » quand l'eau s'écoule vachement bien sur la dalle géante si imperméable… Good, good, gooood vibrations !

 

jeudi 19 mai 2016

Les coquilles vides de Marineland




Le Marineland d'Antibes tente désespérement de nous convaincre au moyen de maladroites opérations de relations publiques.
Le reportage de D8 a atteint des sommets d'exemplarité dans ce domaine, ou encore en commettant des événementiels pseudo-scientifiques dûment relayés avec enthousiasme par la presse locale. (on admirera au passage la taille majestueuse de la « crique »)
Très récemment encore, le communiqué du décès du dauphin Alizé, tente de faire croire à une expertise vétérinaire que le Marineland n’a pas.

Ce parc marin à finalité strictement commerciale n'est aucunement concerné par une quelconque démarche humaniste, naturaliste ou scientifique contrairement à ce que tente de faire gober son marketing agressif.
Les prétentions du Parc sont affichées en indécents panneaux de 4 x 3 mètres, illustrées par des dauphins et l'accroche (« Ils ont tant à vous apprendre » ou « Ils ont tant à partager ») est aussi crédible et de la même nature cynique et mensongère que celle revendiquée par les baleiniers japonais braconnant « pour la science » et que Sea Shepherd traque sans relâche dans les mers australes.
Voir ICI également les déclarations de la Cour Internationale de Justice.

Observer simplement la nature profonde des dirigeants se succédant aux commandes de Marineland donne une éclatante illustration des forces en action dictées par les idées morales les plus basses… de celles qui modifient de manière irréversible l’environnement en le détruisant.
Une prédation où l'homme, seul au monde n'a de comptes à rendre à personne et où l’avidité et la convoitise sont les seuls projets économiques.

Ces hommes-là ne peuvent que fabriquer des coquilles vides, via leurs entreprises pourvoyeuses de bêtise compacte et de mauvais goût destinées à accumuler les profits.
Les exemples sont infinis, du Niger à Venise et partout.

« Une civilisation proliférante et surexcitée trouble à jamais le silence des mers.
Les parfums des tropiques et la fraîcheur des êtres sont viciés par une fermentation aux relents suspects qui mortifie nos désirs et nous voue à cueillir des souvenirs à demi corrompus. »
(TRISTE TROPIQUE - Claude Levi Strauss - 1955)

Le Directeur actuel de Marineland Arnaud Palu était taulier de fêtes foraines géantes à Dubaï.

Son prédecesseur Bernard Giampaolo (sélection d'articles ICI) et promoteur de l'hôtel Lagoon du Marineland sentant probablement le vent tourner nous a curieusement joué récemment une nouvelle scène du film « les repentis » dans le journal « Le Point ».

L'ancien PDG du Groupe Parques Reunidos et Big Boss du Marineland Yann Caillière poursuit dans ce sens sa très cohérente carrière :

Yann Caillère reprend du service en hôtellerie

L'ancien N°2 du groupe Accor revient en hôtellerie après quelques années passées à Madrid à redresser le groupe espagnol Parques Reunidos, l'une des premières sociétés mondiales de parcs d'attraction. Il intègre les boards des groupes Maranatha et Kempinski avec des missions de conseil stratégique.

Yann Caillère ne sera pas resté longtemps en dehors du secteur hôtelier qu'il connaît si bien.
 
Il va prochainement intégrer la structure de conseil d'administration du groupe Maranatha Hôtels, qui se met en place sous la présidence d'Olivier Carvin. 
En tant qu'administrateur, il aura essentiellement une mission de conseil pour aider à la structuration des opérations d'un groupe qui s'est constitué rapidement grâce à des mécanismes financiers de placement de l'épargne publique. 
Après une montée progressive en puissance, le groupe fondé par Olivier Carvin a réalisé une très grosse acquisition l'an passé, Les Hôtels et Résidences du Roy, une opération à 400 millions d'euros qui le met à la tête de gros porteurs du luxe parisien et niçois. 
L'arrivée de Loïc Fauchille en 2014, ancien patron régional AccorHotels, a été une première recrue de poids pour stabiliser le groupe. 
La nomination de Yann Caillère au conseil d'administration va un peu plus sécuriser les partenaires en raison de sa grande expérience professionnelle et de la mission de redressement de Sofitel qu'il a piloté personnellement. 
Formé à l'Ecole Hôtelière de Thonon-les-Bains, Yann Caillère est un pur produit de l'ascenseur social hôtelier. 
Il a participé très tôt à la montée en puissance du groupe Accor et à diverses phases importantes. 
Alors qu'il travaille pour Frantel, il intègre la SIEH Novotel avec la reprise de la Compagnie Internationale des Wagons-Lits. 
Il y travaillera ensuite pour Sofitel et effectuera plusieurs missions aux Etats-Unis. 
Il est alors appelé par le PDG d'EuroDisney pour s'occuper du pôle hôtelier et progressivement pour devenir directeur général délégué. 
Il y rencontrera Gilles Pélisson, nommé à la présidence, un autre "transfuge" du groupe Accor. 
En 2004, il est appelé par la famille pour restructurer le pôle hôtelier du groupe Taittinger qui deviendra, sous sa présidence, Louvre Hôtels. 
Au moment de la cession du groupe à Starwood Capital, il retrouve Gilles Pélisson qui fait appel à lui pour le seconder à la direction du groupe Accor. 
Il restera en place comme N°2 à l'arrivée de Denis Hennequin, mais quittera finalement l'état-major à la suite du remplacement de Denis Hennequin par Sébastien Bazin. 
Déjà sollicité à l'époque par le groupe NH Hoteles, il ira bien en Espagne mais comme PDG de Parques Reunidos, N°3 mondial des parcs d'attractions, avec notamment le Marineland d'Antibes. 
Sa mission sera de réorganiser le groupe, d'élaguer et de renforcer le portefeuille des implantations pour améliorer les résultats avant un changement de propriétaire. 
Après trois ans à parcourir le monde, Yann Caillère a choisi de reprendre sa liberté et de revenir en France et dans le secteur hôtelier. 
Il a constitué sa propre structure de conseil, YC Consulting, et intervient désormais comme consultant pour les groupes hôteliers. 
Après Maranatha, il vient de répondre positivement à l'appel de Kempinski pour intégrer également le conseil d'administration et y apporter son expérience dans le développement et le positionnement des marques.

Source

dimanche 15 mai 2016

Alerte à Bijou Plage



Ce blog est une minuscule partie de la grande « Guerre de Civilisation » menée par une multitude de prises de consciences individuelles s’opposant à cette abjection décadente qu’est le Marineland d’Antibes.
Pas plus mais pas moins.
Il déborde rarement de cette ligne.

Mais le 14 mai, profitant à juste titre de l’appel d’air du Festival de Cannes, Sea Shepherd a tenu une conférence de presse sur ce thème à Bijou Plage, sur la Croisette.

Vu que ça concerne directement l’objet du blog, je m’autorise donc à commenter l’événement comme je le ressens.
Juste un ressenti, pas plus et pas moins…
je ne connais pas personnellement Paul Watson, pas davantage Pamela Anderson.

Ce que j’ai retenu ici, c‘est que cette femme fait le job, vaillamment sans le surjouer comme le souhaiteraient tant ses contempteurs.
On sent pourtant bien une déception en réponse à leur demandes avides : pas de décolleté vertigineux, pas de talons aiguilles affolant le mâle mais des chaussures plates, pas de comportement de starlette ni la moindre pose suggestive à damner le paparazzi en maraude.

Elle est sérieuse Pamela et patiente avec ça… si consciencieuse quand elle fait prendre connaissance du Tilikum Tank à la meute de journalistes hérissés de micros et sous les flashes des photographes.

Le Tilikum Tank

Moi, je la trouve attendrissante quand elle pourrait courir les cocktails chics à l’autre bout de la Croisette.
Sea Shepherd en a fait son ambassadrice et donc « elle optimise » - elle aussi - un process événementiel.
Mais il y a une ENORME différence avec cette référence au propos de l’ancien directeur de Marineland Bernard Giampaolo : si les orques du Marineland garantissent par leur exploitation jusqu’à la mort la fortune du Parc Marin dans ce cirque mortifère, Pamela elle, s’est portée volontaire, personne ne l’oblige à faire le show ni à sauter dans la fosse aux lions du grand bain.

Les mêmes qui la critiquent d’une bordée d’insinuations aussi sexistes qu’infectes quand ce ne sont pas des injures graveleuses ne se déplacent en fait - et essentiellement - que pour la distribution du rôle, là… dans la case où elle devrait se maintenir à jamais selon eux.

Le populo comme les intellos adorent ce qui permet de mieux la détester tels ces parlementaires méprisants et méprisables épinglés actuellement pour leurs comportements de machos primitifs.

Ils s'étaient tous pourtant précipités avec condescendance pour la rencontrer sous les Ors de la République, mais « malgré eux » hein !,  comme les voyeurs assistent à un accident.

Assise à droite de Pamela lors du repas de midi, il y avait l’immense Danseuse Etoile Sylvie Guillem,


devenue membre du staff Sea Shepherd et en face d’elle, le grand Jacques Perrin.



Personne ne les entourait, ne les photographiait, ni ne leur posait de questions pertinentes sur les raisons de leur engagement… on leur aurait plutôt presque demandé de se pousser, bousculé… pour LA photo qui compte vraiment.

Les journalistes avaient le choix… ils n'ont même pas vu la Danseuse sacrée Etoile à 19 ans, ni même identifiée.

Paul Watson ne s’y trompe plus depuis longtemps, il n’a probablement aucune illusion sur le genre humain et cette probable misanthropie ne semble pas le rendre plus heureux.

Merci Pamela de jouer le meilleur rôle de ta carrière.

Moi, dans mon rôle de mec, j’ai parfois honte.


mercredi 11 mai 2016

DES VERTS ET DES GRISES MINES !

mardi 3 mai 2016

Diviser pour régner… un concept inusable !



- Diviser pour régner… on n’a jamais fait mieux -

Lors de la dernière manifestation du 17 avril 2016 devant le Marineland s'est produite une anecdote à laquelle personne dans le public n'a prêté d'importance.
La police quant a elle était sur ses gardes et a réagi avec une célérité qui démontrait que les autorités anticipaient probablement l'incident.
L'événement mensuel rassemblait un peu moins de participants que lors du précédent alors que le déploiement de représentants des forces de l'ordre semblait lui plus important, leur présence plus ostensiblement affirmée donnant lieu à une série d'interdictions et d’injonctions un tantinet abusives et agaçantes.
La nervosité policière était perceptible.
Une tension à mettre peut-être sur le compte de l'ambiance insurrectionnelle montant dans le pays…

L'incident s'est exprimé dans une altercation verbale entre un manifestant et la gérante de la buvette « Chez Franck », dont l'établissement est situé sur le rond point des Groules, à l'endroit exact où se tiennent les manifestations depuis le début.
Rond-Point des Groules (à G. vers Biot, à D. vers la RN7)

On pouvait remarquer que le petit bout de trottoir situé devant la terrasse était matérialisé de façon assez dérisoire par des quilles de plastique jaunes et que les membres de la Sécurité de la Manif demandaient aux manifestants ne ne pas stationner dans cette section de quelques mètres…
Mais un manifestant s'y étant aventuré, déclenchait une dispute vite éteinte par la police.

Il était notable aussi que la terrasse était absolument désertée de tous clients mais aussi que cette curieuse désaffection collective semble désormais être devenue une règle tacite se reproduisant à chaque manif alors que l’été dernier le snack faisait le plein avec les manifestants.
Intrigué par la situation, je m'efforçais donc de la comprendre en me rapprochant de la patronne très « remontée » et occupée à faire nerveusement grésiller quelques saucisses et steacks hachés sur ses plaques chauffantes..
Compte tenu de l'absence de clients, j’imaginais (non sans sourire) qu’il s’agissait peut-être là d'enfumer à l'aide d'odeurs de graisses brûlées la proximité de cette concentration statistiquement élevée et inhabituelle de végétariens ou pire encore… de végans !

Hors d'elle, la dame voulait en découdre avec tout ce petit monde, déposer des plaintes sur la base de raisonnements assez confus, déclarait à qui voulait l'entendre (moi ici en l'occurence) qu'appartenant à un syndicat de forains, il lui suffisait de passer un coup de fil pour en rameuter un bon nombre dans l'heure, dont la venue - selon elle - rétablirait manu-militari « son » ordre marchand !

Une affirmation, une exaspération, des propos démesurés surtout symptomatiques d'un constat d'impuissance comme d'un grand désarroi.

Mais pourquoi tant de fureur ?


J'apprenais alors que lors d'une manifestation précédente, « Chez Franck » étant fermé, la clôture bordant sa terrasse et formée d'un solide grillage avait alors fait fonction de support de cimaises pour l'accrochage des affiches, tracts et calicots des opposants au Parc Marin.

Un « ami lui voulant du bien » avait alors téléphoné pour la prévenir.

Elle était venue aussitôt et entrepris de décrocher ce matériel contestataire, ce qui n'avait pas manqué de déclencher la mauvaise humeur dans la rue et provoqué évidemment une reprise immédiate des accrochages sauvages.

La bouillante gérante avait alors branché un tuyau d'arrosage et… arrosé tout le monde à sa portée.

Une riposte irréfléchie compte tenu du contexte et qui prêterait plutôt à rire qu’à s’inquiéter.

Mais depuis ce comique arrosage, lors de chaque événement sa terrasse est boycottée comme un seul homme par les manifestants qui se sont passés le mot… effet de groupe quand tu nous tient !

Questionnée sur les raisons de sa vindicte elle répondait alors
« Je ne veux avoir aucun souci avec le Marineland, surtout aucun ennui avec eux !!! »

Mais de quelles sortes d'ennuis réels ou imaginaires et fantasmés peut-il s'agir ? je n'ai pas obtenu de réponses.

L'ami « qui lui veut du bien » d'en face lui aurait reproché « de soutenir la manifestation » et du coup la présence proche du petit PC de secours dans la ruelle d'à côté (Avenue N° 10) a donc également fait les frais de cette pression et ne peut plus y être installé.

Marineland entend contrôler tout le secteur, comme d'ailleurs le trottoir longeant son immense parking à l'extérieur de son emprise et appartenant pourtant au « domaine public ».
Il y fait même dévier la circulation (pourtant déjà très faible à cet endroit), et certainement pas pour une quelconque inquiétude concernant ce fameux « Ordre Public »
La manif est contenue le plus possible au rond point afin de la maintenir inaudible aux clients de Marineland écrasés par la sono du parc 600 mètres plus loin.
Rond point des groules 3D.jpg
 

Quel genre de pressions subit la commerçante ? Nous l'ignorons et pour éclairer ce qui pourrait sembler trop rapidement évident, il faut remarquer que la clientèle de la buvette n'est pas spécialement la même que celle de Marineland. (La buvette se situant elle aussi à plus de 600 mètres des entrées du Parc).

Mais aucun doute :  la «victime » de ces manœuvres redoute clairement les capacités de nuisance de son puissant voisin d'en face.

L'affaire n'est pas si anodine, l'incident du 17 avril démontre que le pourrissement de cette querelle de bac à sable pourrait dégénérer pour le plus grand profit de… devinez qui ?

La Police est actuellement sous pression depuis des semaines en raison de ce qui se passe partout dans le pays et ne plus avoir d’effectifs dédiés à cette manifestation mensuelle au profit de « choses sérieuses » les arrangerait sans aucun doute.

L'incident « qui vient », c'est l'occasion espérée et tant attendue d’une « Atteinte à l'Ordre Public » indifférenciée donnant une opportunité motivée et donc imparable d'interdire la manifestation.

Diviser pour régner, c'est vieux comme le monde mais le Marineland n'est pas Machiavel et il serait stupide de le laisser ainsi manœuvrer si facilement les « pions ».

Organisateurs !, un jour ensoleillé et tranquille réunissez-vous autour d'une table avec le patron de la buvette, expliquez-lui l'opportunité d'ajouter à sa carte un menu végétarien « Special Manif » ou plus encore.

Quant aux manifestants, résister à la désindividuation, et faites à nouveau tourner le petit commerce de « Chez Franck »… et ce sale pétard à retardement allumé contre votre action fera pschittt !

Tout l'honneur et les bénéfices de ce désamorçage iront au crédit de la manifestation et de ceux qui l'animent et la composent.

La Grande Classe quoi !

« Lorsque l'ennemi présente un intérêt, il faut l'attirer ; lorsqu'il est en pleine confusion, il faut s'en emparer ; lorsqu'il est groupé, il faut s'en garder ; lorsqu'il est puissant il faut le fuir; lorsqu'il s'emporte, il faut le troubler; lorsqu'il est vil, il faut le rendre arrogant; lorsqu'il se repose, il faut le harceler; lorsqu'il est uni, il faut le diviser.»
SUN TZU, Stratège chinois du VIe av. J.C. selon la tradition, du Ve av. J.C