dimanche 15 mai 2016

Alerte à Bijou Plage



Ce blog est une minuscule partie de la grande « Guerre de Civilisation » menée par une multitude de prises de consciences individuelles s’opposant à cette abjection décadente qu’est le Marineland d’Antibes.
Pas plus mais pas moins.
Il déborde rarement de cette ligne.

Mais le 14 mai, profitant à juste titre de l’appel d’air du Festival de Cannes, Sea Shepherd a tenu une conférence de presse sur ce thème à Bijou Plage, sur la Croisette.

Vu que ça concerne directement l’objet du blog, je m’autorise donc à commenter l’événement comme je le ressens.
Juste un ressenti, pas plus et pas moins…
je ne connais pas personnellement Paul Watson, pas davantage Pamela Anderson.

Ce que j’ai retenu ici, c‘est que cette femme fait le job, vaillamment sans le surjouer comme le souhaiteraient tant ses contempteurs.
On sent pourtant bien une déception en réponse à leur demandes avides : pas de décolleté vertigineux, pas de talons aiguilles affolant le mâle mais des chaussures plates, pas de comportement de starlette ni la moindre pose suggestive à damner le paparazzi en maraude.

Elle est sérieuse Pamela et patiente avec ça… si consciencieuse quand elle fait prendre connaissance du Tilikum Tank à la meute de journalistes hérissés de micros et sous les flashes des photographes.

Le Tilikum Tank

Moi, je la trouve attendrissante quand elle pourrait courir les cocktails chics à l’autre bout de la Croisette.
Sea Shepherd en a fait son ambassadrice et donc « elle optimise » - elle aussi - un process événementiel.
Mais il y a une ENORME différence avec cette référence au propos de l’ancien directeur de Marineland Bernard Giampaolo : si les orques du Marineland garantissent par leur exploitation jusqu’à la mort la fortune du Parc Marin dans ce cirque mortifère, Pamela elle, s’est portée volontaire, personne ne l’oblige à faire le show ni à sauter dans la fosse aux lions du grand bain.

Les mêmes qui la critiquent d’une bordée d’insinuations aussi sexistes qu’infectes quand ce ne sont pas des injures graveleuses ne se déplacent en fait - et essentiellement - que pour la distribution du rôle, là… dans la case où elle devrait se maintenir à jamais selon eux.

Le populo comme les intellos adorent ce qui permet de mieux la détester tels ces parlementaires méprisants et méprisables épinglés actuellement pour leurs comportements de machos primitifs.

Ils s'étaient tous pourtant précipités avec condescendance pour la rencontrer sous les Ors de la République, mais « malgré eux » hein !,  comme les voyeurs assistent à un accident.

Assise à droite de Pamela lors du repas de midi, il y avait l’immense Danseuse Etoile Sylvie Guillem,


devenue membre du staff Sea Shepherd et en face d’elle, le grand Jacques Perrin.



Personne ne les entourait, ne les photographiait, ni ne leur posait de questions pertinentes sur les raisons de leur engagement… on leur aurait plutôt presque demandé de se pousser, bousculé… pour LA photo qui compte vraiment.

Les journalistes avaient le choix… ils n'ont même pas vu la Danseuse sacrée Etoile à 19 ans, ni même identifiée.

Paul Watson ne s’y trompe plus depuis longtemps, il n’a probablement aucune illusion sur le genre humain et cette probable misanthropie ne semble pas le rendre plus heureux.

Merci Pamela de jouer le meilleur rôle de ta carrière.

Moi, dans mon rôle de mec, j’ai parfois honte.


4 commentaires:

  1. ahhhh mr max berthy ... bien sur vous n etespas populo non mais encore moins intello l immense jacques perrin l attendrissante pamela la superbe sylvie guillem ..... bien sur vous etes degoulinant de leche bottes ....... adieu pauvre C.......

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  2. L'avis (incroyable de pertinence....) d'un scribouillard mécontent ?

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  3. adieu, ça ressemble à une lettre de suicide - ça se comprend LOL

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  4. Je ne le vire pas le commentaire de Mr Anonyme… c'est une sorte de « monument » dans son genre ;)

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